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La cité des Gens Ordinaires
La cité Religieuse
La cité des Hommes
La cité Pétrolière
La cité des Femmes
La cité des Étrangers
La cité qui a cessé d'exister
La cité de la Guerre
La cité des Serviteurs
GROZNY 9 CITIES

An interactive documentary by
Olga Kravets, Maria Morina and Oksana Yoshenko. 

An interactive production by
Chewbahat Storytelling Lab 

Photographs and video production
Verso Images

Picture Editor & Curator
Anna Shpakova

Powered by
Racontr

Music and Sound design by
José Bautista - Kanseisound

Interactive Design and Art Direction
Gerald Holubowicz

English and Russian voice over
Maria Morina
LA CITÉ DES SERVITEURS

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About the project

Grozny, the capital of war-torn Chechnya, is a melting pot for changing Сaucasus society that is trying to overcome a post-trauma shock of two recent wars and find its own way of life in between traditional Сhechen values, Muslim traditions, and globalization, to cope with rapidly changing role of women, increasing contrast between rich and poor and political games. 

Our project Grozny: Nine Cities is inspired by a Thornton Wilder book, Theophilus North, and centers on the idea of nine cities being hidden in one, which gives us a concept to explore specific aspects of the aftermath of two Chechen wars considering them as ”cities” hidden within Grozny.
 

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Ramzan Kadyrov, chef de la République  Tchéchène
(anciennement Président de Tchétchénie).
 
Né le 5 octobre 1976 dans le village de Tsentoroï, situé à 50km au sud-est de Grozny, l’anniversaire de Ramzan Kadyrov est, depuis son élection, un jour de célébration à Grozny.
 
Diplômé en 1992, Ramzan Kadyrov sert, entre 1996 et 2000,  auprès du Mufti de la République Tchéchène, comme mentionné dans sa biographie officielle (http://www.ramzan-kadyrov.ru/bio.php). Ce qui n’est pas précisé, c’est que depuis 1999, son père Akhmad Kadyrov, fait partie de la rébellion au sein de la République Tchéchène d'Itchkérie. Ramzan Kadyrov sera d’ailleurs à la tête de son service de sécurité jusqu'à sa mort en 2004.
 
En 2000, Kadyrov père place son fils à la tête d'une unité spéciale de la police comme « inspecteur intercommunication ». Il sera constamment promu par la suite : commandant de police en 2002 puis en 2004,  vice-ministre de l'intérieur en charge des forces de sécurité.
 
Alors âgé de 28 ans, Ramzan Kadyrov est élu vice-premier ministre de Tchétchénie par Vladimir Poutine à la mort de son père, assassiné en mai 2004.
 
À l'époque, le gouvernement tchétchène a déposé une pétition à Vladimir Poutine pour laisser Ramzan Kadyrov briguer la présidence, malgré son âge. Toutefois, Vladimir Poutine a refusé de modifier la loi en faveur de Kadyrov. 
 
Le 29 décembre 2004, Ramzan Kadirov est élevé au rang de Héros de la Russie (la plus haute distinction en Russie) par Vladimir Poutine. Par la suite, il reçoit 6 autres décorations.
 
En 2006, il profite d'un accident de voiture de Sergei Abramov pour accéder au poste de premier ministre.
 
En 2004, Ramzan Kadyrov obtient son diplôme avec mention en droit des affaires à l'Institut du Daguestan. Cependant, lorsqu'un journaliste de Novaya Gazeta lui demande le sujet de sa thèse, il lui est pas capable de répondre.
 
Sa biographie officielle mentionne également un diplôme en "Finance et crédit" obtenu en 2005 et un doctorat en économie obtenu en 2006.
 
En 2007, Alou Alkhanov, le Président de la Tchétchénie de l'époque, aurait demandé à Vladimir Poutine de nommer Ramzam Kadyrov  vice-ministre de la justice, avant d'être nommé président par intérim.
 
Le 5 Avril 2007, il devient Président de la Tchétchénie après avoir été approuvé par le parlement tchétchène. En 2004, après le siège de l'école de Beslan, Poutine abolit les élections des chefs des régions. 
 
En Août 2010, Kadyrov lance un appel à Dmitri Medvedev pour remplacer son titre de "Président de la République" par  "à la tête de la république». Cela au prétexte que "dans un état unifié, il ne peut y avoir qu'un seul président".
 
Ramzam Kadirov a survécu à de nombreuses tentatives d'assassinats et est régulièrement accusé d'exécutions sommaires, tortures et enlèvements. Il est également accusé d'avoir organisé l'assassinat de sa plus farouche opposante, la journaliste Anna Politkovskaya en 2006 et d'une activiste en 2009, Natalia Estemirova.
 
A la mort de Natalia Estemirova, Oleg Orlov, président de l'organisation activiste "Memorial" déclarait : Je sais qui accuser du meurtre de Natalia Estemirova. Nous connaissons tous cet homme. Son nom est Ramzam Kadyrov, Président de la république de Tchéchénie". Kadyrov gagna ensuite son procès en diffamation contre Orlov et Memorial.
 
Ramzam Kadyrov est marié  et a 8 enfants. Malgré les dénégations de son service de presse, des sources dans son cercle intime indiquent que tous ses enfants n'ont pas la même mère. Kadyrov s'est d'ailleurs placé en faveur de la polygamie à maintes reprises. En 2009, il déclare au journal Rossiyskaya Gazeta : En Tchétchénie, il y a plus d'hommes que de femmes et toutes veulent se marier. La polygamie est autorisée par nos coutumes et notre religion. Si une femme divorce ou trompe son mari, son frère doit la tuer ainsi que l'amant. Nos coutumes sont très sévères. Il vaut mieux alors être 2e ou 3e  femme que morte".
 
Le passe temps favori de Kadyrov est la boxe. En 2008, un journaliste du Los Angeles Times affirme avoir vu "2 ex-combattants rebelles luttant dans la boue contre un tigre retenu par une chaine". Il n'est pas seulement connu pour posséder un lion et un tigre, il a également posé en photo avec le tigre sur le compte Instagram @alihan777. La photo a été retirée depuis.Sur les conseils de Tina Kandelaki, il ouvre son compte instagram @kadyrov_95 et compte 217 000 abonnés. Ceci est supposé servir de moyen de communication le plus direct avec le peuple Tchéchène.
 
En 2008, Kadyrov déclare : "Je suis un enfant de la nation. Peu importe que je sois 1er  ministre, policier ou soldat. Le plus important, c'est de me rendre utile à mon peuple, de pouvoir regarder les gens dans les yeux et voir les fruits de mon action".
 
A Grozny en 2008, lors d'une conférence de presse, à propos du culte de la personnalité autour de lui, il déclare : "Je suis jeune, beau et séduisant. Je suis ici pour que les gens me regardent".
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